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Les épilepsies temporales au service de neurologie du CHU Fann de Dakar.
Lala Bouna Seck  1, *@  
1 : Service de Neurologie – CHU National Fann – Dakar, Sénégal
Service de Neurologie CHU National Fann BP 15439 Dakar -  Sénégal
* : Auteur correspondant

Seck LB1, Dicko M1, Rebbouh F1, Diagne NS1, Fall M1, Touré K1,2, Cissé O1, Ould Lemine S1, Basse A1, Diop MS1, Sow A1, Ndiaye M1, Diop AG1, Ndiaye MM1

1 Service de Neurologie – CHU National Fann – Dakar, Sénégal

2 Département de Santé Publique – Université Cheikh Anta Diop – Dakar, Sénégal

 

Introduction - L'épilepsie temporale est la plus fréquente des épilepsies partielles.

Méthode - Nous avons réalisé au CHU Fann de Dakar, une étude prospective descriptive portant sur des patients reçus à la consultation électroencéphalographique, et ayant présenté un foyer épileptique temporal. Ils ont été soumis à une anamnèse précisant leurs antécédents, la sémiologie des crises, le traitement dont ils ont bénéficié et l'évolution. Les données de l'imagerie cérébrale ont été recueillies. Résultats - Notre série comportait 23 hommes et 23 femmes, soit une sex-ratio de 1. L'âge moyen était de 15.2 ans. Les antécédents de convulsions fébriles ont été retrouvés dans 8.69% des cas. Les signes psychiques étaient les manifestations cliniques dominantes (45.04%) suivies des automatismes (19.37%) puis des manifestations motrices (15.76%). Les crises étaient partielles complexes chez 8.11% des patients. Les autres symptômes étaient aphasiques (5.85%) et végétatifs (5.85%). Les indications de l'EEG ont plutôt été dominées par les phénomènes moteurs isolés (45.65%). Seuls 12 patients ont pu bénéficier d'une imagerie cérébrale (7 scanners, 5 IRM). Trente et un patients (67.40%) étaient sous traitement médical, tandis que 15 (32.61%) l'avaient interrompu pour diverses raisons. Le phénobarbital a été le traitement le plus fréquemment utilisé (41.17%) suivi du valproate de sodium puis de la Carbamazépine et du Clonazépam. 69.57% des patients avaient associé un traitement traditionnel. L'évolution sous traitement a été favorable pour la majorité des patients, avec une régression des crises chez 71.74% et un arrêt chez 19.56%.

Conclusion – Le diagnostic sémiologique de l'épilepsie temporale demeure aléatoire. Il faut savoir y penser devant toute épilepsie en apparence motrice et mener un interrogatoire approfondi, à la recherche d'un début partiel passé inaperçu.


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